« En 2000, les choix du peuple ont été réduits par des calculs politiciens. Ceux qui l’ont fait ont eu des problèmes. En 2025, l’histoire se répète, et chacun de nous sait qu’on ne peut pas répéter sans cesse les mêmes erreurs et espérer obtenir des résultats différents », a fait savoir le président de l’ADCI lors de cette rencontre sur la thématique "Autour d'un idéal : une Côte d'Ivoire de justice" .
"En ce moment précis, dira-t-il, je voudrais dire solennellement que, dans un pays qui se donne le nom de République, il n’y a rien de plus dangereux que de réduire les choix du peuple dans la désignation de ses dirigeants. »
« Laurent Gbagbo écarté, Blé Goudé écarté, Soro Guillaume écarté et Tidjane Thiam écarté. J’appelle nos dirigeants à créer les conditions d’un nouveau dialogue républicain en terre ivoirienne afin d’aboutir à des solutions qui garantissent le droit du peuple de Côte d’Ivoire à désigner ses dirigeants dans une large possibilité de choix », a déclaré Assalé Tiémoko.
Il a également souligné que « tout Ivoirien qui aspire à servir, qui aime profondément son pays et son peuple, a le droit de se présenter à l’élection présidentielle sans que cela n’entraîne contre lui, et sa famille politique, des châtiments ».
Il revient au peuple, et à lui seul, de déterminer qui l’aime véritablement, qui est apte à le défendre, à le protéger dans ses droits et libertés, et à le guider vers un avenir meilleur, a ajouté le député indépendant.
Selon lui, l’année 2025 symbolise l'aube d'une nouvelle ère, marquant la fin d'un cycle politique imprégné de violence et de divisions ayant fragmenté le peuple ivoirien.
« De 1960 à ce jour, nos dirigeants successifs, en fonction de leur parcours social et de leur éducation, ont fait pour la Côte d’Ivoire et son peuple ce qu’ils pouvaient. Chacun de ces leaders, ni ange ni démon, a laissé une empreinte indélébile au sommet de l'État et dans la conscience du peuple de Côte d’Ivoire, ou de ce qu’il en reste après trente années de violences et de divisions », a révélé Assalé Tiémoko.
Aujourd'hui, notre mission, en tant que nouvelles générations, est d'assurer que leur histoire soit relatée avec vérité et intégrité. Quant à nous, nouvelles générations d’acteurs politiques, notre devoir est de capitaliser les succès des dirigeants passés et actuels, et de veiller à ce que leurs erreurs, qui ont tant coûté au peuple de Côte d’Ivoire, ne se répètent plus.
« Je prends donc note de votre appel, mais je continue d’observer l’évolution de la situation politique dans notre pays. Par conséquent, je réserve ma réponse définitive pour dans quelques semaines, à Yamoussoukro, où est né, le 2 juin 2024, notre Mouvement », a dit Assalé Tiémoko à propos de l’annonce de sa candidature aux élections présidentielles de 2025.
